Dernier Jour d’un condamné, V.Hugo

Placez les connecteurs logiques dans le texte.
[ Nous nous adressons ] aux hommes de loi proprement dits, aux dialecticiens, aux raisonneurs, à ceux qui aiment la peine de mort pour la peine de mort, pour sa beauté, pour sa bonté, pour sa grâce.
, qu’ils donnent leurs raisons.
Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. , - il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nuit et qui pourrait lui nuire encore. – il ne s’agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. A quoi bon la mort ? Vous objectez qu’on peut s’échapper d’une prison ? Faites mieux votre ronde. vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ?
Pas de bourreau où le geôlier suffit.
, reprend-on, - il faut que la société se venge, que la société punisse. – l’un l’autre. Se venger est de l’individu, punir est de Dieu.
La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d’elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas « punir pour se venger » ; elle doit corriger pour améliorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprendrons et y adhérons.
la troisième et dernière raison, la théorie de l’exemple. – Il faut faire des exemples ! Il faut épouvanter par le spectacle du sort réservé aux criminels ceux qui seraient tentés de les imiter !
- Voilà bien à peu près textuellement la phrase éternelle dont tous les réquisitoires des cinq cents parquets de France sont les variations plus ou moins sonores. Eh bien ! nous nions tout d’abord qu’il y ait exemple. Nous nions que le spectacle des supplices produise l’effet qu’on attend. Loin d’édifier le peuple, il le démoralise, et ruine en lui toute sensibilité, toute vertu. […]