Exercices de réécriture, session 2005 - Les lettres de Matisse

Exercices de réécriture, session 2005

, par Mme Ridel

Pierre Pejeu, la Petite Chartreuse}

"L’accident n’est toujours pas arrivé. Il s’en faudrait d’un rien pour qu’il ne se produise pas. Eva pourrait suivre miraculeusement le bon itinéraire, s’effondrer de fatigue sur le seuil d’une boutique jusqu’à ce qu’un passant lui demande : "Tu t’es perdue ?" Mais rien de tout cela n’arrive et la pluie froide achève de dissoudre les chances".

Vous réécrirez tout ce passage au passé en respectant la concordance des temps, et en remplaçant "se produire" par "avoir lieu" et "demander" par "dire".


[texte]"L’accident n’ [trou]était[texte] toujours pas arrivé. Il s’en [trou]était[texte] [trou]fallu[texte]d’un rien pour qu’il n’ [trou]ait[texte]pas lieu. Eva [trou]aurait[texte][trou]pu[texte]suivre miraculeusement le bon itinéraire, s’effondrer de fatigue sur le seuil d’une boutique jusqu’à ce qu’un passant lui [trou]dise[texte] : "Tu t’es perdue ?" Mais rien de tout cela n’[trou]arriva[texte]et la pluie froide [trou]acheva[texte]de dissoudre les chances".

George Sand, Histoire de ma vie}

"Cela m’était bien égal, à moi qui n’avais aucune affaire. On ne me connaissait pas, on ne me regardait pas, on ne me reprenait pas."

Réécrire ce passage au conditionnel passé (temps employé dans la forme : "j’aurais pu..." ligne 15), en employant la première personne du pluriel à la place de la première personne du singulier.


[texte]"Cela [trou]nous[texte][trou]aurait[texte][trou]été[texte]bien égal, à [trou]nous[texte]qui n’[trou]aurions[texte][trou]eu[texte]aucune affaire. On ne [trou]nous[texte][trou]aurait[texte]pas [trou]connu[texte], on ne [trou]nous[texte][trou]aurait[texte]pas [trou]regardé[texte], on ne [trou]nous[texte][trou]aurait[texte]pas[trou]repris[texte]."

Jean-Louis Etienne, Le marcheur du pôle}

J’arrête. Spasmodiquement, des détonations et grincements lugubres retentissent derrière l’écran feutré du brouillard et des neiges. Quelle ambiance ! Cela me rappelle le bruitage des trains fantômes dans les fêtes foraines. A chaque instant je m’attends à ce que le squelette de l’ingénieur Andrée surgisse de la banquise.

Réécrivez le passage ligne 20 à 23 ("J’arrête... banquise.") à la troisième personne du singulier et dans le système du passé, avec comme temps de base le passé simple et l’imparfait.


[texte][trou]Il[texte][trou]arrêta[texte]. Spasmodiquement, des détonations et grincements lugubres [trou]retentirent[texte]derrière l’écran feutré du brouillard et des neiges. Quelle ambiance ! Cela [trou]lui[texte][trou]rappela[texte]le bruitage des trains fantômes dans les fêtes foraines. A chaque instant [trou]il[texte][trou]s’[texte][trou]attendit[texte]à ce que le squelette de l’ingénieur Andrée surgisse de la banquise.

Claude Michelet, Une fois sept}

Ce matin du 8 octobre 1959, depuis deux jours, j’avais trente ans et j’étais résolu à me battre et à m’affirmer. En arrivant dans les coulisses du théâtre, j’ai rencontré un Ivernel aussi combatif que moi. Nous nous sommes embrassés, bien décidés à "mettre le paquet". (l.1-4).

Réécrivez ce texte en remplaçant "je" par "elle" et en effectuant les modifications nécessaires.


[texte]Ce matin du 8 octobre 1959, depuis deux jours, [trou]elle[texte][trou]avait[texte]trente ans et [trou]elle[texte][trou]était[texte][trou]résolue[texte]à [trou]se[texte]battre et à [trou]s’[texte]affirmer. En arrivant dans les coulisses du théâtre, [trou]elle[texte][trou]a[texte][trou]rencontré[texte] un Ivernel aussi combatif qu’ [trou]elle[texte]. [trou]Ils[texte][trou]se[texte][trou]sont[texte] embrassés, bien décidés à "mettre le paquet". (l.1-4).

Police pour dyslexie ?
Interlignage double ?