, par Mme Ridel
Vers le futur Emile Verhaeren
O race humaine aux destins d’or vouée, As-tu senti de quel travail formidable et battant, Soudainement, depuis cent ans, Ta force immense est secouée ?
L’acharnement à mieux chercher, à mieux savoir, Fouille comme à nouveau l’ample forêt des êtres, Et malgré (...)
, par Mme Ridel
Art poétique
De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’Impair Plus vague et plus soluble dans l’air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Il faut aussi que tu n’ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Ou l’Indécis au (...)
, par Mme Laurence Bot, Mme Ridel
La Lice et sa Compagne
Une Lice étant sur son terme, Et ne sachant ou mettre un fardeau si pressant, Fait si bien qu’à la fin sa Compagne consent De lui prêter sa hutte, où la Lice s’enferme. Au bout de quelque temps sa Compagne revient. La Lice lui demande encore une quinzaine ; Ses petits (...)
, par Mme Laurence Bot
< !DOCTYPE HTML PUBLIC "-//W3C//DTD HTML 4.0 Transitional//EN"> « Je suis venu, calme orphelin », Paul Verlaine Gaspard Hauser chante :Je suis venu, calme orphelin,Riche de mes seuls yeux tranquilles,Vers les hommes des grandes villes (...)
, par Mme Laurence Bot
L’Avare, acte IV, scène 7 : le monologue d’Harpagon :
HARPAGON (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.). - Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui (...)
